Cette thèse propose d’explorer les dimensions spatiales et territoriales du bien-être, de comprendre le sens, la valeur que les individus donnent aux espaces qu’ils pratiquent, qu’ils perçoivent, qu’ils s’approprient. Dans un contexte où l’on parle de quartiers ou de territoires disqualifiés, quels sont véritablement les espaces, les relations socio-spatiales qui conditionnent un état de mal-être ou de bien-être pour les individus ? Quelles sont les valeurs individuelles qui importent ? Quelles sont les normes sociales qui répondent à ces valeurs ? Les stratégies des décisions de politiques publiques sont-elles en adéquation avec ces valeurs ? Permettent-elles un état de bien-être pour une majorité de la population, quelles que soient les origines, les cultures, les identités, etc. Cette recherche nous permettra d’explorer les inégalités spatiales et sociales en matière de bien-être, de constater les caractères discriminants spatiaux et sociaux, de comprendre en quoi la qualité de l’interrelation entre les individus et les espaces influe sur le bien-être et comment s’organisent les revendications ou les frustrations spatiales et/ou territoriales. Cette recherche s’appuie sur un travail de terrain réalisé dans la région nantaise.