Atelier 1

2024

Séance 1 : mardi 21 mai 2024 de 14h à 17h

Le séminaire de l’atelier 1 du Ladyss

portera sur les enjeux liés à la prise en compte des questions écologiques dans les travaux de la théorie de la régulation. Nous aurons le plaisir d’accueillir Renaud du Tertre et Louison Cahen-Fourot. Leurs présentations – 30 min chacune – seront suivies d’une discussion générale sur la thématique abordée.

Renaud du Tertre « Le développement durable et les piliers institutionnels de la transition énergétique et écologique dans les pays développés ».

L’article revisite les fondements de la théorie de la régulation en discutant deux concepts clés au regard des défis du développement durable auxquels les pays développés sont confrontés : celui de régime d’accumulation du capital et de mode de régulation. La discussion de ces deux concepts sera menée en important quatre concepts essentiels de l’économie écologique, à savoir les concepts de soutenabilité (forte), de limites planétaires, de sobriété (individuelle et collective), et de trajectoire. À l’instar des propositions René Passet (1979, 1996), l’un des fondateurs de l’économie écologique en France, il s’agit de comprendre comment se joue la contradiction entre la logique qui assure la reproduction dynamique de la biosphère et celle qui préside au développement, sans cesse changeant, des systèmes socio-économiques. Nous nous intéressons ensuite à la mise en place de nouvelles institutions qui conditionnent la régulation de l’activité d’une économie nationale et qui permettent à celle-ci de s’inscrire dans une trajectoire de développement durable. Nous nous proposons notamment d’examiner trois piliers institutionnels qui jouent un rôle déterminant dans la transition énergétique et écologique, à savoir la planification écologique, l’existence d’un fonds social pour une transition juste et la gouvernance durable d’entreprise. Nous verrons qu’ils ont pour effet de structurer la double articulation entre l’activité microéconomique/macroéconomique, d’une part, et entre les sphères réelle/financière, de l’autre, dans le sens où ils opèrent une rupture par rapport au néolibéralisme en faisant prévaloir la décision collective sur la décision individuelle au regard des limites planétaires.

Louison Cahen-Fourot « Finitude de la croissance et stabilité des régimes d’accumulation »

Jusqu’à présent, la recherche sur les perturbations économiques et financières découlant de la crise écologique s’est surtout focalisée sur les risques climatiques — risques physiques et risques de transition — et leurs impacts potentiels, notamment en termes d’actifs échoués. Il manque une approche systémique permettant d’appréhender les implications profondes en termes de régulation macroéconomique des économies contemporaines. Ce projet de recherche vise à étudier l’évolution des régimes d’accumulation exposés à une contrainte écologique de plus en plus prégnante et à la finitude possible de la croissance. Il s’agit d’explorer systématiquement l’évolution du complexe accumulation-métabolisme social et les interactions entre compromis institutionnalisés et conditions écologiques de viabilité du système économique. L’étude des frontières planétaires et d’une possible finitude la croissance est donc replacée dans un cadre d’économie politique et l’attention se porte sur les contradictions émergentes et leurs possibles remédiations, ainsi que sur les perturbations engendrées par ces remédiations elles-mêmes.

2023

Séance 3 : vendredi 20 octobre 2023

Pour sa première séance de la rentrée 2023-24, l’atelier 1 du LADYSS (Modèles alternatifs d’entreprises et d’organisations) a le plaisir de vous inviter à un webinaire le vendredi 20 octobre à 9h30 sur le thème L'(ir)responsabilité sociale des entreprises et les questions d’emploi dans les pays émergents. Nous écouterons les deux exposés suivants :

– Vinicius Martinez (Doctorant en économie, LADYSS) : Multinational Firms (mis)behavior in peripheral countries: the case of Brazil. 

Abstract : The aim of this research is to study the link established by multinational companies (MNEs) between the exploitation of labor in peripheral countries and the dominant financialized model of capital accumulation, which imposes constraints on economic development. More specifically, the intention of this research is to study the manifestation of new forms of value extraction through the (mis)behavior of MNEs in the context of global value chains (GVCs). The main hypothesis is that the financialized accumulation of multinationals at the heart of the global economic system – showing profits without investment – relies, among other things, on the superexploitation of labor in peripheral regions through the repatriation of profits and the payment of interest. To achieve this objective, this thesis studies the representative case of Brazil, a peripheral country with a highly denationalized productive structure. This part of the study focuses on a case study of the activities of Renault and Carrefour.

– Youssef Sadik (Professeur de sociologie, Université Mohamed V de Rabat) : L’impact de nouvelle division internationale du travail sur les organisations et l’emploi dans les Sud : le cas du Maroc 

Résumé : L’évolution rapide du capital et des nouvelles formes de mondialisation économique ont donné lieu à l’émergence et au développement rapide de l’économie de plateformes qui annonce une nouvelle division internationale du travail. Au Maroc, depuis la mise en place du Plan d’ajustement structurel dans les années 1980, un nouveau marché de travail composite et fragmenté commence à voir le jour, qui représente de nouvelles formes d’emploi se situant aux abords des catégories dualistes classiques (exemple : formel/informel). Cet émiettement du marché de l’emploi finit,

comme le signale Robert Castel (2007), par institutionnaliser le précariat et pousser les jeunes à chercher un salaire qui ne prend pas la forme d’un emploi. Les centres d’appel à côté des applications de transport ou de livraison à domicile constituent une formule pour lutter contre le chômage des jeunes diplômés qui peinent à trouver le travail qui correspond à leurs formations. Basé sur des données de terrain, notre travail analyse les représentations sociales que se font les jeunes téléconseiller(e)s marocain(e)s du travail dans les centres d’appel, les répercussions économiques et sociales sur leur vie quotidienne et leurs attitudes à l’égard de l’argent/salaire. Comment s’adaptent-ils aux contraintes imposées par les algorithmes ou par des systèmes de production excessivement taylorisés ? Pourquoi choisissent-ils d’intégrer un centre d’appel ? Quelles sont les aspirations, les représentations
sociales, voire les stéréotypes qui circulent autour de ce métier ? Quelles sont leurs attitudes à l’égard des conditions d’emploi ?  Et quels sont les compromis et les négociations qu’ils engagent afin de s’assurer une autonomie professionnelle, financière et sociale ?

 

Le webinaire est organisé en collaboration avec l’axe 1 du programme « Entreprises, normes et territoires dans la globalisation » du Global Research Institute of Paris, ANR-18-IDEX-0001, IdEx Université Paris Cité.

 

séance n°2 : jeudi 13 avril 2023

Chers collègues, à l’occasion de la venue du professeur MacMaster à l’Université Paris Cité, les ateliers 1 et 2 du Ladyss organisent un second séminaire de présentation des travaux de Robert McMaster (voir présentation des travaux de Robert dans le résumé de la séance n°1 de 2023)

Cette séance portera sur « une analyse critique de l’économie de la santé ». Elle se tiendra le 13 avril 2023 de 14h à 16h en salle 266 du bâtiment Olympe de Gouges. En voici un résumé en anglais (la présentation et la discussion seront en anglais) :

As an applied field, health economics provides a platform and evidence base for decisions over the allocation of resources in medical care.  It is perhaps one of the last bastions in economics – as practised by conventional mainstream economists and taught in most universities around the world – of the application of cardinal utility in its attempts to measure the costs and benefits of treatments and medical protocols (Forget, 2004).  In doing so, health economics aims to provide a “toolkit” (Parkin, et al, 2013) that illuminates challenging decisions.  The reference to toolkit is intentional in conveying the apparent value-neutrality and “objective” nature of the approach.

This talk aims to interrogate the basis of the health economics “toolkit”, arguing that this is misleading in that the approach is value laden, and potentially disquieting in that it overlooks important properties of care.

Séance n°1 : jeudi 6 avril 2023

Chers collègues, à l’occasion de la venue du professeur MacMaster à l’Université Paris Cité, les ateliers 1 et 2 du Ladyss organisent un premier séminaire de présentation des travaux de Robert McMaster. Robert est professeur d’économie politique à l’Adam Smith Business School de l’Université de Glasgow depuis 2012. Il travaille dans les domaines de la démocratie économique et de l’économie sociale (ES). Il est notamment connu pour avoir mis au point un indice composite de démocratie économique à 4 dimensions (droits des salariés, dispositifs de gouvernance, répartition des pouvoirs et prises de décision macro). L’indice a été appliqué à la recherche sur l’inégalité des revenus et la productivité du travail. Robert travaille sur une approche alternative de l’économie de la santé centrée sur le territoire. Il mobilise une approche d’économie intégrant une dimension éthique.

Le premier séminaire à pour sujet sur la « démocratie économique et les inégalités de revenus ». Elle se tiendra le 6 avril de 14h à 16h en salle 209 du bâtiment Olympe de Gouges. En voici un résumé en anglais (la présentation et la discussion seront en anglais) :

In this seminare, we investigate a potential association between economic democracy and income inequality.  Recent studies show the impact of rentier activity (for example, Stiglitz, 2016; Christophers, 2020), government policy in depressing the wage share of national income (for example, Stockhammer, 2015), and the nature of political governance (Galbraith, 2012) on the distribution of income.  We contribute to this discussion through the construction of an economic democracy index (EDI).  The EDI attempts to capture levels of democracy at the micro, meso, and macro levels of an economy.  Through a Pearson’s Correlation exercise, our findings show that the EDI is significantly negatively correlated with income share measures of inequality in OECD member states.  By contrast, at best the Gini gauge of inequality is weakly associated with the EDI.  Nonetheless, there is some evidence that economies with greater levels of economic democracy, particularly continental Western Europe and Scandinavian states have lower levels of income inequality.

2022

3^e séance de l’atelier 1 du Ladyss en partenaraiat avec le LIED (Laboratoire Interdisciplinaire sur les Energies de Demain Vendredi 16 décembre 2022 de 14h à 16h
Lieu : Salle 358 Olympes de Gouges (Université Paris Cité, site PRG, métro bibliothèque François Mitterrand)

Le Prof. Yoshiaki Ushifusa (Faculty of Economics and Business Administration, The University of Kitakyushu), présentera un article intitulé « Behavior change of citizens to realize a decarbonized lifestyle » (en anglais). A l’issue de sa présentation, nous discuterons ensemble de la question de la prise en compte du rôle des citoyens dans le processus de décarbonation et les formes alternatives d’organisations qu’ils contribuent à faire émerger.

Résumé de la présentation :

In order to realize a decarbonized society, not only companies but also households need to act. This study investigates the different impacts of monetary and nonmonetary incentives on energy-saving behaviors of households using a field experiment conducted in Japan. We find that the average reduction in electricity consumption from the rebate is 4%, whereas that from the nudge is not significantly different from zero. Applying a novel machine learning method for causal inference (causal forest) to estimate heterogeneous treatment effects at the household level, we demonstrate that the nudge intervention’s treatment effects generate greater heterogeneity among households. These findings suggest that selective targeting for treatment increases the policy efficiency of monetary and nonmonetary interventions.

2^e séance de l’atelier 1 jeudi 10 février 2022 de 14h à 16h
La séance portera sur la construction et l’évaluation des politiques publiques au Nord et au Sud à partir d’une entrée méthodologique.

Avec les interventions de :

Nicolas Yol (CRESEM – Université de Perpignan, et chercheur affilié à l’OFCE) qui présentera un papier intitulé « Évaluation de l’impact du CICE par une méthode hybride et utilisation de l’information macro-sectorielle » co-écrit avec Bruno Ducoudré. Nicolas Yol est enseignant-chercheur en sciences économiques. Ses travaux portent sur les effets macroéconomiques des transferts des migrants pour les pays en développement (particulièrement en Europe de l’Est). Il a également travaillé sur l’évaluation de politiques publiques en France et en particulier le CICE.

Résumé : Cet article vise à évaluer les impacts sur l’emploi du crédit d’impôt compétitivité-emploi (CICE), dispositif en vigueur entre 2013 et 2019. Cette réforme consistant à abaisser le coût du travail par un crédit d’impôt en faveur des entreprises présentait la particularité d’être peu ciblée, dans la mesure où elle concernait tous les emplois salariés rémunérés jusqu’à 2,5 SMIC. Par conséquent, la quasi-totalité des entreprises a bénéficié du CICE, d’où l’absence de groupe de contrôle (contrefactuel) permettant d’identifier un impact sur la politique salariale des entreprises. Pour remédier à cette difficulté, nous proposons d’estimer un modèle structurel de demande d’emploi à l’aide de données macro-sectorielles issues de la comptabilité nationale. A partir de ce modèle, nous simulons un scénario contrefactuel d’emploi par branche d’activité, puis nous observons dans quelle mesure le CICE est corrélé à la différence entre les valeurs réalisées d’emploi par branche et le scénario contrefactuel associé. Nos résultats suggèrent que le CICE a eu un impact positif mais probablement modeste sur l’emploi, localisé essentiellement dans les activités de service.

Thibaud Deguilhem (Ladyss UMR 7533) présentera également un article intitulé « Transnational policy coalition(s) and the making of social protection policy in Africa » coécrit avec Jean-Philippe Berrou, Alain Piveteau, Léo Delpy et Claire Gondard.

Résumé : Over the past two decades, and even more since the covid-19 crisis, social protection in Africa has become a prior axis of the new agenda of international donors for social policies with a strong interest for social cash transfers (SCT) mechanisms. For some authors, there is a broad international coalition of actors that formed a coherent epistemic community that advocates for SCT programs in developing countries. Since the early 2000s, the number of SCT programs on the continent has continued to grow. However, the empirical evidences show that, while largely donor funded, there are a variety of national social protection schemes across the continent. Our paper investigates the articulation between donor’s logics and national politics in the construction of social protection policies in Africa by analyzing the nature and the role of transnational coalition(s) in the making of the National Social Protection Strategy (NSPS) of Madagascar. We focus on the way international and national actors interact within the transnational coalition(s) that are formed during the process of public policy making. From a theoretical perspective, for an accurate understanding of how international influences interplay with domestic political actors through transnational coalitions we adopt a public policy analysis that combine the Advocacy Coalition Framework (ACF) with Policy Network (PN) approaches. The combination of these two approaches around an inter-organizational network analysis allows for a deeper understanding of how the NSPS is constructed in a highly politicized process during which some actors and the advocacy coalition they formed are more or less influential. More precisely we investigate how the transnational social cash transfer coalition exercises or not its influence in the policy making process of social protection policy in Madagascar.

La séance aura lieu en présentiel : salle M19, Olympe de Gouges (Université de Paris)

1^e séance de l’atelier 1 jeudi 27 janvier 2022 de 15h à 17h

La séance portera sur les plateformes numériques et les transformations sectorielles qu’elles engendrent.

Avec les interventions de :

Philippe Moati (Ladyss UMR 7533) présentera son récent ouvrage intitulé « La plateformisation de la consommation. Peut-on encore contrer l’ascension d’Amazon ? »

Matthieu Montalban (BxSE, Bordeaux Sciences Economiques, UMR 5113, Université de Bordeaux, ex-Gretha) qui nous présentera un papier intitulé « Soutenabilité des modèles productifs des plateformes et financiarisation : le cas des plateformes de livraison de repas » co-écrit avec Bernard Jullien (résumé en PJ)

La séance aura lieu en distanciel : https://u-paris.zoom.us/j/88985281590?pwd=blA5RUVoRlkxRkZmMXVPV2FOd2hnZz09

2021

4^e séance des ateliers 1 & 2 (Séminaire en anglais/ Seminar in English) : Vendredi 3 décembre de 10h à 12h dans la salle 115 OdG, Université de Paris, l’atelier 1 & 2 proposent un séminaire autour des travaux du D^r PhD Nathalia Bracarense (Assistant Professor, North Central College à Naperville, Etats-Unis) sur l’institutionnalisme féministe à travers le cas des femmes indigènes au Mexique.

3^e séance de l’atelier 1 (2021) Mardi 16 novembre de 12h30 à 14h40
L’atelier 1 propose un séminaire autour de « La Mésologie – Mésoéconomie une rencontre fructueuse ou une racine commune trompeuse ? » Y interviendront Denis Chartier & Thomas Lamarche.

Les recherches du ladyss empruntent pour nombre d’entre elles à l’une ou l’autre des deux notions, c’est le cas notamment du Manifeste pour une géographie environnemental dont Denis Chartier est un des co-auteurs d’une part, et de l’autre des travaux de Thomas Lamarche depuis son habilitation jusqu’à son récent article co-écrit notamment avec Pascal Grouiez dans Economie appliquée. Le dialogue entre les deux notions n’a pas encore pris forme, et pourtant une science du milieu pourrait permettre de mieux connaître nos terrains et nos grilles d’analyse. C’est à ouvrir la discussion que la séance est dédiée. Seront présentées les deux approches, puis les pistes de croisement.

La salle sera communiquée ultérieurement.

2^e séance de l’atelier 1 & 2 (2021) Lundi 8 novembre à 14h
L’atelier 1 organise en partenariat avec l’atelier 2 un séminaire autour des travaux du Professeur Shaban Abdul (Tata Institute of Social Sciences).

Shaban propose une discussion autour de son papier « Farmers’ Suicide, and the State and University Interventions in India » (description du papier en pièce jointe).
La séance sera en anglais.

1^e séance de l’atelier 1 (2021) Jeudi 17 juin 2021 à 14h
Elle portera sur la diversité des « modèles socio-productifs » en France en 2017.
Les travaux récents de Camille Signoretto et de ses collègues qui mobilisent l’enquête REPONSE permettent de faire ressortir 4 grands modèles d’organisations sur les établissements d’au moins 10 salariés en France. En complément, Nadine Levratto et ses co-auteurs dressent une typologie des relations entre les systèmes productifs et les métropoles/territoires avoisinants. Pour discuter de ces modèles socio-productifs et de leurs effets sur les territoires nous accueillerons :
Nadine Levratto, directrice de recherche au CNRS et directrice du laboratoire EconomiX (Université Paris Nanterre), pour une présentation intitulée « Proposition d’une typologie des systèmes métropolitains à partir d’une analyse de l’emploi salarié » ;
Camille Signoretto, maître de conférences à l’Université de Paris, membre du laboratoire du Ladyss pour une présentation intitulée « Une typologie des modèles socio-productifs en France en 2017 : retours théoriques et analyse empirique »

Participer à la réunion Zoom
https://u-paris.zoom.us/j/88212352403?pwd=ZmEwdEk3L2J0ZXB3d29mWHkyRTJRdz09
Lieu : Université de Paris

2020

1^e séance de l’atelier 1 (2020) Jeudi 30 janvier 2020 de 10h à 13h
Elle portera sur la thématique de l’intérêt des analyses de réseaux sociaux formels et informels dans la compréhension des politiques publiques de l’emploi et de la protection sociale.
Thibaud Deguilhem et Jean-Philippe Berrou présenteront un article intitulé : « Weak ties are good…but strong ties are great for income mobility : The case of Colombian labor market ». Le résumé est en pièce jointe ;
En savoir plus, cliquez ici ]
Jean-Philippe Berrou (LAM, Sciences Po Bordeaux), présentera un papier intitulé : « La Fabrique de la politique nationale de protection sociale à Madagascar : Policy network et coalition au sen du GTPS ».
En savoir plus, cliquez ici
Le résumé se trouve également en pièce jointe.
Lieu : Université de Paris, salle 870, Bâtiment Olympe de Gouges.

2^e séance de l’atelier 1 (2020) Jeudi 13 février 2020 de 14h à 17h
Elle portera sur la thématique des revendications sociales en entreprise et de leur effet sur l’organisation de la firme.
Petia Koleva & Amel Ben Rhouma interviendront sur le thème : Quel modèle émergent de RSE dans la Tunisie post-révolutionnaire ? Résultats d’une étude de terrain.
Clément Brébion interviendra sur le thème : L’impact du statut de représentant du personnel sur les salaires en Allemagne : un cas de discrimination stratégique ?
Lieu : Université de Paris, salle 870, Bâtiment Olympe de Gouges.

3^e séance de l’atelier 1 (2020) Mercredi 16 décembre 2020 de 14h à 16h.
Elle portera sur la thématique de l’analyse des dynamiques d’innovation des firmes locales insérées dans la mondialisation.
Nicolas Befort, Assistant Professor – Directeur de la Chaire de bioéconomie industrielle chez NEOMA Business School présentera un article intitulé : « Transition Pathways : a political economy perspective »
Pascal Grouiez (Maître de conférences, Université de Paris, laboratoire Ladyss) présentera ensuite un article intitulé « Path creation : a bottom-up outlook ».
L’objet de la séance, de nature méthodologique et théorique est de proposer une discussion sur deux littératures qui ont assez peu dialogué l’une avec l’autre : celle très centrée sur les innovations technologiques du Multi-Level Perspective (MLP) et celle centrée sur les innovations territoriales et régionales de l’Evolutionary Economic Geography (EEG). Dans la perspective ouverte par McKinnon (2019, son article est en pièce jointe), l’objectif est de proposer une « troisième voie » empruntant aux MLP leur réflexion sur les narratives et sur la capacité des acteurs à construire des chemins d’insertion des niches d’innovation dans le régime socio-technique et à l’EEG sa capacité à identifier les conflits d’intérêts et les outils institutionnels et régionaux conduisant aux compromis d’acteurs dans le processus d’innovation économique. Cette perspective permet d’interroger la capacité des firmes à porter des niches d’innovation et à remettre en cause les modèles de production existants.
En savoir plus, cliquez ici
Du fait de la situation sanitaire actuelle, la séance se tiendra sur Zoom. Voici le lien pour y participer : https://u-paris.zoom.us/j/81191388484?pwd=ZTg2N3ZKR0JpdVBhVUdoQTlBZjNsZz09
ID de réunion : 811 9138 8484
Code secret : 873552

2019

1^e séance de l’atelier 1 Jeudi 14 février 2019 de 13h à 15h
Le thème de la première séance est celui de « la stratégie d’entreprise et des indicateurs extra-comptables et extra-financiers ». Nous y accueillerons deux chercheurs :
Pauline Barraud de Lagerie, Maître de conférences en sociologie à l’Université Paris Dauphine et chercheuse à l’IRISSO. Son intervention portera sur « les indicateurs du travail décent dans les démarches de Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE) ».
Renaud du Tertre, Maître de conférences émérite en économie à l’Université Paris Diderot. Son intervention portera sur « la stratégie d’entreprise et les actifs immatériels »
Afin d’organiser les prochains séminaires, je vous propose de nous retrouver dès 12h30 autour d’un sandwich pour discuter notamment des créneaux des futurs séminaires et des thèmes sur lesquels les uns et les autres souhaiteraient intervenir au cours de l’année. Le séminaire se veut ouvert, vous y êtes donc cordialement invités que vous soyez inscrits ou non dans l’atelier et que vous soyez ou non membre du Ladyss.
Le séminaire aura lieu dans le bâtiment Olympe de Gouges, salle 864 à l’Université Paris Diderot (13^e arrondissement).

2^e séance de l’atelier 1 Jeudi 23 mai 2019 de 13h à 15h
Le thème sera sur la question des plateformes numériques et de leur appropriation par le mouvement coopératif. Sera accueilli une discussion autour des travaux de Mélanie Dulong de Rosnay, docteure en droit, chargée de recherche au CNRS au sein de l’institut des sciences de la communication (ISCC), spécialiste des plateformes collaboratives numériques et Thomas Lamarche (PR, Université Paris Diderot/LADYSS) et Stéphane Veyer (La Manufacture Coopérative) qui travaillent ensemble sur les plateformes coopératives.
Les titres des présentations à venir sont les suivants :
Melanie Dulong de Rosnay « Modèles de plateformes de production par les pairs »
Thomas Lamarche et Stéphane Veyer « le coopérativisme de plateforme »
Lieu : Bâtiment Olympe de Gouges à l’université Paris-Diderot (salle à préciser)

3^e séance de l’atelier 1 Jeudi 17 octobre 2019 de 14h à 16h.
Thomas Lamarche proposera une intervention sur : Les coopératives comme espaces méso critique.
Résumé :
L’objectif de la proposition est d’analyser le monde coopératif à partir d’une approche mésoéconomique. Nous montrerons d’abord l’intérêt des approches méso pour saisir la variété des espaces de régulations qui se développent selon des processus de différenciation qui sont peu visibles à partir des analyses macroéconomiques. Puis nous présenterons les quatre canaux par lesquels procède la formation de ces espaces méso : Concurrence, Produits, Travail, Futurité, et mettrons en évidence que des acteurs et des actrices de terrain peuvent, par leurs actions, avoir un rôle structurant sur les régulations méso. Cela nous permet de rendre compte de l’autonomie relative des organisations de l’économie sociale dans les régulations d’ensemble du capitalisme ; c’est une dynamique critique qui anime ces organisations et fournit un fil conducteur de l’histoire des coopératives. Nous utilisons cette grille présentée pour rendre compte de deux espaces méso critique : les coopératives de travail au 19è siècle et les Sociétés coopératives d’intérêt collectif et les Coopératives d’activités et d’emploi dans la période contemporaine.
Lieu : Salle 864 Bâtiment Olympes de Gouges Université de Paris

4^e séance de l’atelier 1 Vendredi 15 novembre 2019 de 14h à 17h (en association avec l’atelier 3 sur l’agriculture).
Renaud Metereau viendra présentera son article : Le Mouvement coopératif paysan au Nicaragua en tension : stratégie d’adaptation ou contre-mouvement ?
(Titre original (en révision pour Third World Quartely) : Nicaraguan peasant cooperativism in tension : adaptive strategy or counter-movement ?
Résumé :
L’organisation en coopérative des paysans et paysannes au Nicaragua s’inscrit dans la continuité d’un mouvement socio-politique initié au début du XX^e siècle. La consolidation de ce mouvement coopératif au cours des trois dernières décennies interroge sur les motivations et les stratégies des paysans et paysannes qui y sont engagés. A partir des résultats d’une recherche qualitative de terrain menée dans trois territoires ruraux du Nicaragua, cette recherche conduit à la construction d’un panorama des motivations à l’organisation en coopérative. Deux axes structurants se dégagent : des motivations orientées vers une amélioration des conditions d’intégration dans les chaînes de valeur agro-alimentaires mondialisées ; des motivations orientées vers une plus grande autonomie des communautés vis-à-vis du processus de mondialisation néolibérale. Le mouvement coopératif met ainsi en tension des motivations parfois contradictoires que cet article appréhende au prisme de l’articulation entre approches réformiste et communautaire de la nouvelle ruralité. Dans cette perspective, les paysans et paysannes organisés en coopérative incarnent l’existence d’une relation dialectique entre adaptation et résistance au tournant néolibéral dans les zones rurales du Nicaragua. Ils questionnent ainsi les politiques d’accompagnement des processus de développement localisés au sein de ces territoires.
Mots clés : Mouvement Coopératif paysan ; Nicaragua ; Nouvelle ruralité communautaire ; Recherche qualitative
Lieu : Université de Paris