Depuis une quinzaine d’années, on observe l’émergence de nouvelles formes du commerce en Corée du Sud, notamment avec l’ouverture du marché coréen de la distribution en 1996. Comment ces espaces marchands contribuent-ils à recomposer les espaces urbains ? Dans quelles mesures articulent-ils les espaces marchands et leur environnement ? En prenant les lieux du commerce comme analyseur, la recherche se focalisera sur les recompositions urbaines en Corée du Sud, plus particulièrement à Séoul où sont perceptibles des corrélations complexes entre espaces urbains et marchands.
La recherche propose d’appréhender ces espaces, non pas comme entité séparée et distincte, mais dans une approche urbanistique. Elle sera abordée à partir des trois axes majeurs que sont les formes, les dynamiques et les pratiques. L’hypothèse centrale est que ces espaces marchands participent à la production urbaine et contribuent à la recomposition de la ville. À travers l’analyse de terrains concrets, la recherche abordera ces sujets. Les interrogations reposeront aussi sur la variation des échelles d’analyse : villes, quartiers et individu.
Une analyse sur cette forme marchande et leur environnement peut contribuer à nourrir la réflexion sur les enjeux actuels dans cette grande métropole. L’aboutissement de cette recherche permettra de mieux comprendre comment l’espace marchand participe à la production de la ville.
Les thématiques proposées dans cette recherche permettront aussi d’expliquer une des tendances profondes de l’évolution des sociétés dans les villes d’Asie orientale.