Cette thèse porte sur les reconfigurations socio-spatiales à la frontière birmano-thaïlandaise engendrées par l’afflux de réfugiés politiques suite au coup d’État militaire du 1er février 2021, et s’intéresse en particulier à la résilience des réseaux transfrontaliers en temps de crise, à l’émergence de nouvelles pratiques de lieux, à la réorganisation socioculturelle des modes d’occupation de l’espace et aux mobilités translocales dans les marges méridionales et archipélagiques du Myanmar et de la Thaïlande.