Résumé
Lorsque l’on observe les changements récents des politiques publiques pour la préservation de la biodiversité, on remarque l’apparition de nouveaux objets que sont par exemple les services écosystémiques et les réseaux écologiques, et de nouveaux outils, notamment économiques. L’ensemble de ces évolutions pose la question de l’efficacité des moyens, à la fois publics et privés, permettant l’action en faveur de la biodiversité. Dans ce cadre, des travaux visant à identifier et à réformer les aides publiques dommageables pour la biodiversité (voir le rapport du CAS) et sur la fiscalité environnementale de manière plus générale ont été menés. Quelles sont les implications de ces évolutions ? Une réforme de la fiscalité environnementale est-elle à même de contribuer à l’action en faveur de la biodiversité ?
Guillaume Sainteny, coordinateur du rapport du Centre d’analyse stratégique sur la fiscalité environnementale et auteur de Plaidoyer pour l’écofiscalité (mai 2012) présentera ses travaux sur la réforme de la fiscalité en matière de biodiversité. Dans cet ouvrage, il montre, à l’aide d’exemples concrets, l’efficacité environnementale mais aussi économique de la fiscalité. Il prône une « écofiscalité du possible », privilégiant une modification de l’existant, à pression fiscale constante. Il interrogera la place de la fiscalité dans l’action publique en faveur de la biodiversité.
Informations pratiques
Date : 18 avril 2013, 10h30 à 12h30
Lieu : Muséum national d’histoire naturelle
Amphithéâtre de Paléontologie
2 rue Buffon, Paris 5e