Lucia SYLVAIN-BONFANTI

Doctorante

Université Paris Cité
Ecole Doctorale 624 – Sciences des sociétés
Année d’inscription : 2022
Année de soutenance prévue : 2025
Atelier 6 – Spatialité des vivants

Géographie

Directeurs de thèse : François Bouteau (LIED) & Étienne Grésillon

MOTS-CLÉS

interdisciplinarité, représentations, pratiques, sensibilité végétale


COMMUNICATIONS

(Ré)apprendre à connaître les plantes par le prisme des sciences avec le podcast Restez pas planté là !


TITRE DE LA THÈSE

Décloisonner l’approche des plantes avec une démarche multi-scalaire de la sensibilité : de la cellule à la perception des chercheurs.


RÉSUMÉ DE LA THÈSE

Malgré des découvertes biologiques autour de la sensibilité des végétaux au XIXe siècle, le sujet a disparu des publications pendant le XXe siècle, car les plantes étaient considérées comme insensibles ou comme ayant une sensibilité rudimentaire. Depuis le début du XXIème siècle, le sujet ressurgit et prend la forme d’un « tournant végétal » partagé par science naturelle, les sciences humaines et la société civile.


Avec une approche croisant la biologie et la géographie, ce travail s’intéresse plus particulièrement aux capacités des plantes à appréhender les événements extérieurs et à y répondre, une découverte suivie de nombreuses, notamment leurs capacités à mémoriser et à prendre des décisions. Une des questions posées concerne la façon dont ces changements d’appréhension biologique du végétal impliquent un bouleversement des pratiques et des représentations des chercheurs. En associant deux approches, l’une en laboratoire avec des expérimentations biologiques sur les réponses et les « non-réponses » des plantes à des stimuli environnementaux et une autre ethnographique avec des entretiens, des questions et des travaux de lexicométrie sur les perceptions du végétal, le travail met en dialogue des savoirs et des méthodes pour comprendre les plantes.