GARLAND

Les jardins comme opportunité pour conserver la biodiversité en milieu péri-urbain

Financé par : ANR
Présentation du projet sur le site de l’ANR

Date de début du projet : 2023
Date de fin du projet : 2027

 

Politique de confidentialité de l’enquête « rapport des jardiniers à leur jardin » (Olivia Gardella, Ségolène Darly, Mathilde Riboulot)

Politique de confidentialité de l’enquête « rapport des jardiniers à leur jardin » (Quentin Dutertre, Emmanuelle Baudry)

 

GARLAND

Coordinatrice du programme 

Emmanuelle BAUDRY (Université Paris Saclay – Écologie, systématique et évolution)

Membres du Ladyss impliqués

Ségolène DARLY (coordinatrice du WP2), Mathilde Riboulot (responsable de l’analyse des données qualitatives –WP2), Bénédicte MacGregor (Gestion des données scientifiques, conformité RGPD)

Ingenieure d’études recrutée sur le programme (LADYSS)
Olivia Gardella (WP2)

Participants du programme extérieurs au laboratoire
Carmen  Bessa-Gomes ((coordinatrice du WP3, AgroParisTech), Christophe Hanot (AgroParisTech),  Romain Melot ( (coordinateur du WP1, INRAE)

Ingénieure de recherche en sociologie recrutée sur le programme (INRAE)

Anaïs Mohamed (WP1)

Doctorant.e.s

Quentin Dutertre (WP3)

 

Institutions du consortium

SADAPT Sciences pour l’Action et le Développement : Activités, Produits, Territoires
LADYSS Laboratoire dynamiques sociales et recomposition des espaces
UPSaclay – ESE Université Paris Saclay – Écologie, systématique et évolution

Résumé du programme en français
Les jardins privés constituent la plus grande partie des espaces verts urbains et sont également le type d’espace extérieur le plus fréquemment utilisé par les citadins. En milieu urbain, ils contribuent par conséquent de manière significative à la préservation de la biodiversité et au fonctionnement des écosystèmes. Il a également été démontré qu’ils sont précieux pour le bien-être et la santé humaine, et permettent aux citadins de faire des expériences de la nature au quotidien. Le projet GARLAND porte sur les jardins périurbains, notamment les jardins potagers, qui ont été peu étudiés jusqu’ici. Le potentiel des jardins périurbains pour la biodiversité est déterminé par une combinaison de facteurs socio-écologiques et environnementaux opérant à différentes échelles. Le projet propose une approche interdisciplinaire associant l’écologie, la sociologie et la géographie pour explorer ces facteurs sociaux et écologiques, les motivations et les barrières pour une meilleure gestion de la biodiversité dans les jardins privés, à la fois à l’échelle individuelle et à l’échelle de la municipalité. L’objectif principal du projet est de développer une compréhension qualitative et quantitative des déterminants de la biodiversité dans ces socio-écosystèmes de jardins périurbains, afin d’identifier les opportunités de conservation de la biodiversité. Le projet cherchera également à déterminer si certaines pratiques liées aux jardins tendent à accroître le sentiment de connexion des citadins avec la nature, ce qui constituerait un levier potentiel pour augmenter les comportements pro-environnementaux généraux de ces derniers.

Le projet se concentre sur deux sous-secteurs de la ceinture périurbaine étendue du Grand Paris (Île-de-France) présentant des caractéristiques socio-économiques contrastées. Le processus d’acquisition de données est structuré en trois axes : le premier explorera le rôle joué par les politiques publiques locales sur la présence et le profil des jardins dans les zones périurbaines et rurales de la région Ile-de-France. Il est fait l’hypothèse que les choix locaux effectués par les autorités de planification au niveau municipal peuvent conduire à des situations hétérogènes en termes de réglementations qui peuvent favoriser, ou au contraire, entraver la préservation des jardins. Le second axe étudiera la relation entre les habitants et leurs jardins en tenant compte du contexte socio-économique. En particulier, l’objectif sera de déterminer les principaux facteurs liés aux habitants qui influencent la proportion de surface végétalisée dans les jardins et l’hétérogénéité des habitats, deux paramètres très déterminants pour la biodiversité. Les liens potentiels entre les relations des habitants avec leur jardin et la biodiversité dans ces jardins seront également examinés. Le troisième axe du projet étudiera comment la diversité des plantes à fleurs et des pollinisateurs dans les jardins périurbains est influencée par l’interaction entre les facteurs écologiques (caractéristiques du jardin et du paysage) et les facteurs sociaux (caractéristiques des ménages et de la ville). Les plantes à fleurs et les pollinisateurs ont été choisis comme modèles d’étude pour les analyses de la biodiversité parce qu’ils sont fréquents dans les jardins, relativement faciles à inventorier, et qu’ils réagissent à la structure du paysage à une petite échelle spatiale. Les résultats du projet permettront d’identifier les leviers d’action potentiels et de co-construire des solutions avec les acteurs impliqués, pour promouvoir la biodiversité à l’échelle des municipalités et des individus.

Mots-clés en français
biodiversité, jardins privés, écosystèmes, jardins périurbains, plantes à fleurs, potagers, politiques publiques, Ile-de-France, Grand Paris

Données de recherche collectées
à venir

Publications

à venir

Politique de confidentialité de l’enquête « rapport des jardiniers à leur jardin » (Olivia Gardella, Ségolène Darly, Mathilde Riboulot)

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